Trotteur Français d'endurance
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L'alimentation du cheval d'endurance

 

Le cheval d'endurance est un cheval d'extérieur, résistant et frugal.  L'excès lui est nuisible, mais une alimentation trop pauvre ne lui permet pas de soutenir l'effort qu'on lui demande. Pour un juste équilibre, il faut adapter constamment sa ration . 

Le cheval d'endurance doit recevoir une nourriture énergétique qui lui permette d'être au mieux de sa forme mais qui, surtout, ne le surcharge pas .

 

L'alimentation idéale du cheval d'endurance est l'herbage, été comme hiver, complété par du foin et des grains selon la qualité de la prairie, la saison, les efforts qu'il doit fournir. Au printemps, quand les pâtures sont très grasses, il faut parfois réduire le temps de pâturage et veiller à diminuer les compléments. En hiver, le foin apportera parfois l'essentiel de la ration. Les aliments plus concentrés comme les grains ou flocs, permettent d'ajuster l'apport énergétique lorsque l'entraînement s'intensifie ou lorsqu'on est en prériode compétition. Il faut toujours nourrir le cheval en fonction de l'effort qu'il va produire et non en fonction de l'effort qu'il a produit. On conçoit donc la ration quotidienne en fonction du travail du lendemain.

 

Le cheval doit avoir en permanence à sa disposition une eau claire et propre, à température ambiante. Cela est facile au pré ou au box. Durant le travail, il est également important de compenser l'élimination due à la respiration et à la transpiration . Si le temps esy chaud, et s'il produit un effort important, le cheval peut perdre jusqu'à 10 L de sueur par heure . Il faut donc lui assurer une bonne réhydratation en lui proprosant régulièrement à boire .

 

 

Le jour de l'épreuve

Le jour de l'épreuve

 

Effort et digestion mobilisent tous deux la masse sanguine et l'énergie : ne les mettez pas en concurrence !

 

 

 

 

Pas de grains !

La digestion des grains et des aliments complets accapare en partie la circulation sanguine et consomme beaucoup trop d'énergie . Elle réduit donc les performances possibles du cheval dans les deux heures qui suivent. En cas d'effort intense, ce sont les muscles qui accaparent la circulation; la digestion se trouve ralentie, voire stoppée : gare aux coliques ! La règle de base de l'alimentation du cheval d'endurance est donc : pas de grains deux heures avant l'épreuve, pendant l'épreuve et dans les deux heures qui suivent celle-ci . 

 

Un cheval en forme et en bon état possède en principe des réserves suffisantes pour soutenir une course de 40 à 60 km . Au-delà, il est indispensable de lui fournir du " carburant " en cours de route. On le fait en lui proposant avant le départ, puis pendant les haltes, de petites quantités d'aliments rafraichissants, appétents, qui sont facilement et rapidement digérés : herbes, aliment fribreux, carottes, pommes etc ...

 

 

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