Trotteur Français d'endurance
 Menu

Le cavalier d'endurance

  

Croyez- vous que, pour participer à une course d'endurance , il suffit d'être habitué à demeurer longtemps en selle ? Sans doute ignorez vous ce que cette discipline exigeante demande de connaissances et d'entraînement .

 

 

N'importe quel cavalier normalement constitué peut tâter la course d'endurance. Mais pour devenir vraiment responsable de son cheval et en faire un bon coéquipier, il faut beaucoup pratiquer et beaucoup apprendre.

 

Il faut des nerfs solides !

Participer à une course d'endurance, c'est chercher sans cesse à obtenir de sa monture une performance maximum sans jamais outrepasser ses capacités, car il ne faut pas négliger sa santé physique et psychique . C'est dire que la première qualité du cavalier d'endurance est l'aptitude à être parfaitement à l'écoute de son cheval et de lui seulement ! Au cours d'une épreuve , vous serez peut-être tenté de considerer la place des autres concurrents et d'en tenir compte pour forcer l'allure et les distancers. Mais mieux vaut écarter la tentation. Seules comptent vraiment les possibilités de votre co-équipier à quatre sabots . Ses possibilités peuvent d'ailleurs vous faire gagner sans même que vous vous en aperceviez !

Si vous êtes vraiment attentif aux réactions de votre cheval, vous comprendez que, parfois, il n'a pas les moyens de boucler l'épreuve sans risque. Alors il ne faut pas hésiter à abandonner. En endurance, il faut beaucoup de bon sens pour bien finir et des nerfs solides plus une bonne dose de philosophie pour ne pas finir ...

 

La première qualité du bon cavalier d'endurance,

c'est d'être parfaitement à l'écoute de son cheval et de ses besoins .

 

 

L'endurance ne demande pas de qualités physiques particulières. Cependant, pour demeurer à cheval 3 , 5,  10 heures ou voir plus selon les épreuves, il est indispensable d'être en forme, en souffle, et tout à fait à son aise en selle. Pour acquérir cette forme et la conserver, il tombe sous le sens que rien ne vaut de longues sorties en extérieur qui peuvent être celles au cours desquelles on entraîne une monture. L'équitation solicite des muscles qui , d'habitude ne travaillent guère. Il est bon de faire suivre chaque longue sortie en selle d'une séance de natation . Car la nage, activité décontractante, est reconnue depuis longtemps complémentaire de l'équitation.


Une course d'endurance équestre n'est évidemment pas une course à pied. Cependant, le cavalier doit être bon marcheur pour être en mesure de ménager les forces de sa monture. En quittant sa selle de temps à autre, il soulage le cheval tout en délassant ses propres genoux, très sollicités pas la monte en suspension. Il met surtout pied à terre pour franchir des passages demandant des efforts violents au cheval, tels que pente très déclive ou côte raide. Pour pouvoir calculer son allure sur celle de sa monture, il lui faut bien sûr être un marcheur sérieusement entraîné. Un peu de jogging ou marche rapide plusieurs fois par semaine sera très profitable ! Le cavalier d'endurance doit aussi être peu voltigeur pour pouvoir sauter à terre et en selle sans arrêter son cheval, ce qui casserait la cadence .

 

 

Le cheval d'endurance est un athlète de haut niveau .

Il ne peut donc être soigné que par son cavalier et son équipe

qui connaîssent parfaitement ses besoins et sait comment les satisfaire .

 

 

Impossible de tirer le meilleur d'un cheval sans connaître parfaitement son tempérament. Le cavalier d'endurance doit apprendre sa monture par coeur. Il doit en particulier savoir si l'animal se laisse rapidement dominer par la fatigue et interompt ses efforts avant l'épuisement, ou si, au contraire, il a tendance à toujours en faire trop, à aller trop loin, à ne s'arrêter que quand il a franchi le cap de l'épuisement. Si on ne connaît pas ce point précis du tempérament d'un cheval, il est très difficile de bien doser les efforts qu'on lui demande.

 

Quand le cheval montre des signes de fatigue intense,

un bon cavalier d'endurance sait renoncer à finir sa course .

 

Le cavalier d'endurance devient, pas la force des choses, un spécialiste de l'alimentation du cheval. Car des menus soigneusement pensés et distribués en fonction de l'intensité du travail d'entraînement sont déterminants pour les progrès et les performances de l'athlète. Avec l'expérience, le cavalier d'endurance devient un débrouillard; c'est nécessaire, car il doit quotidiennement résoudre une multitude de petits problèmes, améliorer sans cesse son matériel, sa technique, son intendance afin que ces détails n'entraînent pas une fatigue ou une perte de temps inutiles .

 

 

 

 

Vous l'aurez compris le cavalier d'endurance doit avoir un moral à toute épreuves, des nerfs d'acier, des cuisses en béton...

 

  Le cavalier d'endurance est l'homme ou la femme d'airain !

 

 

Powered byE2I sports